Mathilde a commencé son service civique en mai 2019, et devait donc le finir en mai 2020. La crise sanitaire en a décidé autrement, ayant poussé les volontaires et les stagiaires français à quitter la Roumanie précipitamment, au mois de mars. C’est donc de la France que ce portrait a été réalisé. Retour sur 10 mois de volontariat.
Bonjour Mathilde, peux-tu te présenter en quelques mots ?
Je suis Mathilde, je fais des études dans l’intervention sociale et j’ai profité de mon stage de fin d’année pour partir un an en Roumanie chez Emmaüs Iași, ce qui m’a permis de découvrir une super association avec des gens incroyables.
Quelles étaient tes principales missions ?
En tant que volontaires, on a la chance d’être polyvalents, même si chaque volontaire a ses spécificités. Je travaillais au magasin, sur les maraudes, le tri de vêtements. J’étais également en charge de la newsletter. J’ai aussi pu participer à certains projets, par exemple le Belvédère qui s’est considérablement développé depuis mon arrivée.
Qu’est ce qui t’a le plus plu durant cette année chez Emmaüs ?
J’ai beaucoup aimé l’ambiance familiale de la communauté. En tant que volontaire, tu as de vraies responsabilités et tu es très vite intégré. Emmaüs Iași ne se contente pas de ses principales missions mais monte beaucoup de projet, et Gelu notre directeur est une star chez Emmaüs International.
Iași est une ville super sympa et très culturelle, j’ai eu l’occasion d’aller voir le ballet „Lacul Lebedelor” (le lac des cygnes). Et le meilleur, ce sont tous les petits moments où on rigole, les maraudes avec Nicu, le magasin avec Irina, le bureau avec Dana, Simona et Leïla et la coloc avec les autre volontaires.
Quels sont tes projets futurs ?
Que je continue mes études ou que je rentre dans la vie active, je resterai dans le social. A long terme, j’aimerais contribuer à monter des projets sociaux pour des associations comme Emmaüs.
Qu’est ce que tu regrettes le plus de Iași ?
Sans doute le temps : il y a tellement de choses à voir et à faire, de projets, qu’un an est à peine suffisant. J’ai aussi dû finir mon service civique deux mois avant la fin prévue, à la suite de la crise sanitaire. Et bien sûr ce qui me manque le plus c’est la communauté, les compagnons, mes collègues… Mais promis, je reviendrai !!!